Quand somnolence et santé mentale se croisent : Comprendre l'impact du sommeil sur notre bien-être mental

Quand somnolence et santé mentale se croisent : Comprendre l'impact du sommeil sur notre bien-être mental

Luc Lantagne
Chaque année, la Journée mondiale du sommeil attire l'attention sur l'importance du sommeil pour notre santé. En 2025, cette journée a revêtu une importance particulière, car elle nous invite à réfléchir à la relation complexe entre la somnolence et la santé mentale. En effet, lorsque le sommeil est perturbé, notre bien-être mental peut en souffrir, et inversement.

Mais pourquoi ces deux domaines sont-ils si intimement liés ? Comment la somnolence affecte-t-elle notre santé mentale, et comment les troubles de la santé mentale impactent-ils la qualité de notre sommeil ?

La relation entre la somnolence et la santé mentale est bidirectionnelle : un mauvais sommeil peut affecter la santé mentale, et inversement, des troubles psychologiques peuvent perturber le sommeil.

1. Effets de la somnolence sur la santé mentale
La somnolence excessive peut être due à un manque ou mauvais sommeil.  Le manque ou le mauvais sommeil peut entraîner plusieurs conséquences négatives sur la santé mentale comme:
  • Humeur instable et irritabilité : Un sommeil insuffisant est associé à une augmentation de l'irritabilité, de l'anxiété et d'une tendance à la colère.
  • Dépression et anxiété : La privation de sommeil chronique peut exacerber les symptômes dépressifs et anxieux. Des études montrent qu'un mauvais sommeil peut même être un facteur de risque pour le développement de la dépression.
  • Difficultés cognitives : La somnolence impacte la concentration, la mémoire et la prise de décision, ce qui peut aggraver des troubles comme l'anxiété et la dépression.
  • Réduction de la résilience au stress : Un sommeil insuffisant augmente la sensibilité au stress, ce qui peut aggraver les symptômes de troubles mentaux préexistants.
2. Inversement, les troubles de la santé mentale peuvent affecter sur le sommeil.

De nombreux troubles psychologiques perturbent la qualité et la durée du sommeil comme:
  • Dépression : Elle est souvent associée à l'insomnie ou, au contraire, à une hypersomnie. Les personnes dépressives ont souvent un sommeil fragmenté et non réparateur.
  • Anxiété : L'hyperactivation mentale due à l'anxiété peut rendre l'endormissement difficile et provoquer des réveils nocturnes.
  • Trouble bipolaire : Lors des phases maniaques, le besoin de sommeil diminue, tandis que les phases dépressives peuvent entraîner une hypersomnie.
  • Trouble du stress post-traumatique (TSPT) : Il est souvent accompagné d'insomnies, de cauchemars et d'un sommeil perturbé.
  • Schizophrénie : Elle est fréquemment associée à des troubles du sommeil, notamment une désynchronisation du rythme veille-sommeil.

3. Comment briser ce cercle vicieux ?
  • Établir une routine de sommeil régulière (heures de coucher et de lever fixes)
  • Éviter les écrans et la caféine avant le coucher
  • Pratiquer des techniques de relaxation (méditation, respiration profonde)
  • Faire de l’exercice physique régulièrement.  Par exemple, la marche est simple et accessible à tout le monde
  • Consulter un professionnel en cas de troubles persistants
  • Éliminer l’apnée du sommeil obstructive
  • Faites le questionnaire STOP BANG
En résumé, un bon sommeil est essentiel à une bonne santé mentale, et inversement, prendre soin de sa santé mentale contribue à améliorer la qualité du sommeil.

 

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